lac de sainte croix

GENEALOGIE

HISTOIRE DES FAMILLES

TROUIN   &  TROIN 
PROVENCE,  BRETAGNE, LORRAINE.....
Qui  sont aussi: TROYN, TROYNE, TROUINE, TROINE.....
    
AVERTISSEMENT: A ma propre généalogie, cette présentation rajoute une compilation de données de toutes origines ayant pour objectif de tenter d'unifier la généalogie des familles TROIN, TROUIN............. basée sur l'hypothèse d'une origine commune en PROVENCE en 1200, sans présumer de l'histoire antérieure ou postérieure jusqu'en 1500. Il semble établi que les TROUIN de PROVENCE ont pour origine commune le petit village de TROYNS origine du village actuel de SAINT ANDRE LES ALPES. Les recherches généalogiques étant permanentes, les individus non rattachés sont en attente des informations qui permettront de le faire. Une très grande partie des données sont recueillies auprès des généalogistes bénévoles qui communiquent les résultats de leurs recherches, je les remercie chaleureusement. (cf: en tête fichier généalogique.)
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 LES GRANDS CHAPITRES

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Une bonne introduction à  la généalogie des MARSEILLAIS, lire le texte de la conférence de Francois BARBY:    http://www.chez.com/canebiere/index.html


AU SUJET DE L'ORIGINE PROVENCALE

Extrait du:


.

TROYNS, dans la vallée de l'Issole, culmine à 1123 metres, 5 Km au nord de SAINT ANDRE LES ALPES et 8 Km au sud de THORAME BASSE, sur le versant ouest de la montagne de MAUREL.
L'Issole qui prend sa source sous le col de Chalufy ou Vachieres dans les montagnes du Cheval Blanc. (2043 m)  vue à la fin de son parcours

Vers l'an 1200, le toponyme, TROYNS, désigne un lieu dit au dessus du village actuel de SAINT ANDRE LES ALPES ou est bâtie une tour de guet des templiers, ainsi que le précise la carte de Cassini, tour de guet parfaitement implantée d’où l’on peut observer toute la circulation dans la vallée de l’Issole.
(Ordre des templiers période 1110 - 1314).

Ci-dessous, de gauche à droite: La carte de Cassini, la vue  exterieure de la tour des Templiers, la  vue interieure, la vallée de l'Issole

TROYNS sur la carte de CassiniTour des templiersVue interieure de la tour des templiersVue sur la vallée de l'Issole 

Cliquez sur l'image pour l'agrandir ou voir diaporama plus complet  ici

(Note: La tour de TROINS dont j'ai photographié les vestiges en 2003 pourrait faire l'objet d'une restauration et temoignerait de l'histoire de la région.)

L’existence d’une communauté au lieu dit de TROYNS est confirmée dans les textes suivants extraits du site: http://perso.wanadoo.fr/labastidonne/histallo.htm


C'est ainsi que Saint-André s'est progressivement construit au carrefour des vallées du Verdon et de l'Issole, alors que les habitants se trouvaient autrefois regroupés dans le petit village perché de Troins.
D'après l'affouagement de 1774 (archives départementales C36), il restait encore à cette époque douze familles à Troins "les habitants mettent une heure pour aller puiser l'eau pour leur usage".

D’autres sources précisent qu’après leur abandon en 1471 les terres de Troins ont été réutilisées par les habitants de Saint André, mais bien plus tard, probablement quand les causes qui les poussèrent à partir eurent disparues.
 

Ci-aprés un tableau montrant l'evolution de la population,

Localité
Feux en 1278
Feux de queste en 1315
Larem foventes en 1471
Affouagement de 1698
Affouagement de 1728

Affouagement de 1765

TROINS
30
29
inhabité
10
6
12

Selon un tableau établi d'aprés E.BARATIER, ( La démographie provençale du XIIIème au XVIème siècle , p.153, n.2 et 156).

Cette étude illustre bien l'effondrement démographique général que connurent les villages du secteur pendant ce siècle trouble ou la population totale chute de près de 70% entre 1315 et 1471 (notamment de 84% à Allons et 100 % à Troins) et qu'il a fallu attendre jusqu'en 1698 pour qu'elle se rapproche de ses effectifs de 1278.

En 1278 la population de la communauté de Troins se composait de :

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Les textes suivants donneront une idée des problèmes rencontrés à cette époque:

"La conjoncture de 1300 en méditerranée occidentale",

Extrait des travaux du LAMOP http://lamop.univ-paris1.fr/lamop/LAMOP/lamop.html

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EXTRAIT DU LIVRE : ALLONS, UNE COMMUNE RURALE DE MOYENNE MONTAGNE DANS LE HAUT-VERDON (MICHEL BOURBAO 1995). PAGE EN CONSTRUCTION, POUR LE SITE D'ALLONS (ALPES DE HAUTE-PROVENCE)

"Raimond de TURENNE, prit les armes contre le comte de Provence en 1389. Au cours des nombreux pillages qu'il organisa, il assiégea le château de Jacques de VAUCLAUSE en 1390, sans succès car ce dernier aurait été secouru par le sénéchal de Provence Georges de MARLE. Je ne sais pour quelles raisons le château de Vauclause fut démantelé en 1391, sur ordre du comte de Provence, d'étranges raisons de sécurité sont généralement évoquées...

Raimond de TURENNE fut ensuite à l'origine de sept longues années de guerre et de pillages, entre 1392 et 1399, en Provence. Cette période suivait un demi siècle de calamités. La grande peste de 1348 avait décimé près de la moitié de la population provençale. Dès 1355, la Provence fut soumise aux pillages de bandes armées et aux routiers. S'ensuivit une période d'épidémies diverses et de disette...

Cette succession de catastrophes laissa le pays du Haut-Verdon exangue: de nombreux villages et hameaux avaient été abandonnés, les terres qui n'étaient plus exploitées retournaient à l'état sauvage, la population était décimée. Allons, qui comptait 112 feux en 1278, n'en comptait plus que 19 en 1471; cela signifie que la population qui avoisinait les 600 personnes tomba à moins de cent, deux siècles plus tard. Vauclause fut abandonnée alors que 80 personnes y vivaient en 1303 (on y dénombrait alors 16 feux).

Il n'est pas possible de savoir quelle était la situation au début du XVème siècle, car aucune enquête ne fut effectuée entre 1315 et 1471, mais on peut craindre qu'elle fut pire. Voici le nombre de foyers qui furent recensés au cours de diverses enquêtes dans les localités voisines d'Allons."............

Extraits du livre d'ALAIN COLLOMP : LA MAISON DU PERE. (Editeur, Presses Universitaires de France)

"Ce phénomène n'est pas rare, on a souvent enregistré le déplacement d'un village, certains déplacement étaient brutaux, suite à un incendie, d'autres se faisaient progressivement lorsque le sentiment de péril s'estompait. C'était le cas lorsque la population souffrait d'un éloignement par rapport à l'eau ou d'un entassement dans une enceinte trop étroite.

C'est ainsi que Saint-André s'est progressivement construit au carrefour des vallées du Verdon et de l'Issole, alors que les habitants se trouvaient autrefois regroupés dans le petit village perché de Troins.

D'après l'affouagement de 1774 (archives départementales C36), il restait encore à cette époque douze familles à Troins "les habitants mettent une heure pour aller puiser l'eau pour leur usage"

....Une ancienne communauté d'habitants située au nord de Saint Andre, non pas dans la vallée du Verdon mais dans celle de son affluent, l'Issole, appelée TROINS qui comptait pourtant le meme nombre de maison que Saint André au debut du 14 em siecle, a mal resistée aux mortalités epidemiques et aux catastrophes epidemiques dans l'affouagement de 1471 troins est noté comme lieu inhabité."

Documents d'archives:(Cliquez sur l'image pour l'agarandir.)

document  document2

(La consultation préalable de ce site peut être utile : http://cheminsdelamemoire.free.fr/cheminsdelamemoire/publications/patronyme.htm)

TOPONYME ou PATRONYME ?

(Considérations systémiques et statistiques sur la base des données connues)

Nom de lieu donné aux individus ou l'inverse ?

Je n’ai pas trouvé à cette question de réponses exhaustives ni de certitudes absolues, les seules qui calment les angoisses de l’ignorance, (avec le beaujolais) mais des explications dont il résulterait qu’il y a entre les deux une relation paradoxale semblable à celle bien connue de l’œuf et de la poule.

Reportant à plus tard le débat ésotérique sur l’origine du patronyme nous admettrons qu’il fut donné aux habitants de TROYNS lors de la diaspora, car ils venaient de la communauté qui vivait en ce lieu. Ce qui faute de mieux et jusqu'à preuve du contraire reste vraisemblable.

D'ailleurs dans les actes notariés les plus anciens le patronyme s'orthographie TROYN comme le lieu dit.

En résumé:

Les habitants de TROYNS disparaissent de ce lieu entre 1200 et 1471, on les retrouve sur le chemin le plus facile (actuelle nationale 556, route des Alpes) qui descend vers des régions plus hospitalières. Pour mémoire et sans en tirer de conclusions les templiers disparaissent en 1315.

Les documents disponibles (dont les précieux relevés de l'AGEVAR, que je remercie encore) les voient réapparaître en quantités significatives le long de la route des Alpes, nationale 555, sur une cinquantaine de Km, à TRIGANCE, COMPS, BARGEMON et FLAYOSC ou les regroupements furent les plus importants.

Quelques familles, probablement à la suite de la dispersion de cette même communauté des ALPES, apparaissent ailleurs dans le var à Villecroze, Draguignan, Seillans, Toulon, Montferrat, Aiguines, Chateaudouble, Tourtour, Aups, Baudinard…….. Mais les preuves matérielles concernant cette époque antérieure à l'arrêté de Villers Côteret sont moins nombreuses, néanmoins on peut penser tirer des informations essentielles du dépouillement des centaines d'actes (au moins 600 répertoriés par l'Agevar) qui sont disponibles aux AD de Draguignan.

et qu'il n'y a plus qu'à photographier et déchiffrer....!

Dans les relevés de l'AGEVAR l’acte notarié le plus ancien concernant FLAYOSC, vers 1470, est le mariage de
 TROYN Catherine x GARRINY Ludovic
Par la suite toujours dans les relevés des notaires de FLAYOSC on observe dans la même descendance :

- De 1630-1670 des TROYN, TROYNE, TROUIN, TROUINE, TROINE.

- Aprés 1670 le patronyme se stabilise en TROIN et perdure jusqu'a nos jours, plus particulièrement, dans le VAR.
Néanmoins, deux branches, venant de FLAYOSC qui deviendront assez importantes apparaissent, vers 1600,  vont se développer et seront la souche des TROUIN / TROIN dans le périmétre de la région  MARSEILLAISE :

- Sur AIX / ALBERTAS avec TROIN Pons x PASCALETTE Catherine provenant de BARGEMON

- Sur MARSEILLE avec TROIN Alexandre x  JURANNE Marie provenant de FLAYOSC, son frère Mathieu restant à FLAYOSC.

C’est vers 1650 que ces deux branches des Bouches du Rhône gagnèrent un "U" le patronyme se fixant alors définitivement en TROUIN.

Histoire de Jean Troin, serrurier, de Bargemon, alchimiste et faiseur d'or: TROIN_DELISLE.htm

C'est à BARGEMON que naquit Jean TROIN, dit de l’Isle, alchimiste besogneux ou mystificateur qui disait savoir produire de l’or, qui arriva à convaincre quelques personnalités locales, obtint la protection de l'évêque de Senez et mourut à la bastille, sous Louis XIV, témoignant de la rancune des gouvernants quand sont déçu leurs cupides espoirs. Heureusement pour eux, l’histoire contemporaine ne nous donne que des exemples de la mansuétude des citoyens devant les promesses non tenues des gouvernants modernes, la roue à tournée !

Mais ceci aurait pu justifier la présence de ce TROUIN Joseph, d'AUBAGNE, volontaire dans la première compagnie du BATAILLON DES FÉDÉRÉS MARSEILLAIS AUX TUILERIES LE 10 AOUT 1792. voir la liste revolution Tuileries 1792.txt , pour aider à l'avènement de la République.

EXTRAIT de http://www.tuileries.fr/page.php?id=554 , sous la signature de Guillaume CRIEF.

Les deux émeutes de 1792 ou la fin de la Monarchie

L'année 1792 fut une année terrible pour la Monarchie séculaire qui allait être déchue par l'action de deux émeutes populaires.

Le 20 juin 1792 , une foule de plus de vingt mille personnes demanda à l'Assemblée de retirer le droit de veto au Roi. En revenant du Manège , la foule força la grille du Palais et pénétra dans la Cour puis dans les Vestibules d'où elle prit le Grand Escalier et envahit le Grand Appartement du Roi. Les émeutiers voulaient voir Marie-Antoinette qu'ils accusaient de complaisance avec les ennemis autrichiens qui attaquaient la France. Nobtenant pas satisfaction ils forcèrent le Roi à se coiffer du bonnet phrygien et à boire à la santé de la Nation.


La seconde émeute fut la plus violente et elle marqua réellement la fin de la Monarchie car elle obligea le Roi à fuir par le Jardin des Tuileries jusqu'à l'Assemblée. Cette terrible émeute eut lieu le 10 août 1792 , attisée par les Gardes Nationaux MARSEILLAIS montés à Paris dans le but de déchoir la Monarchie. Les six cents Gardes Suisses tentèrent en vain de repousser les assaillants bien plus nombreux et surtout bien plus armés. Les Suisses tirèrent depuis les fenêtres mais la foule les rattrapa et ils furent tous massacrés et défenestrés. La révolte fit plus d'un millier de morts dans les deux camps.

Le Roi resta au Manège durant quelques jours en compagnie de sa famille. Sous la pression de l'insurrection, l'Assemblée demanda l'arrestation du Roi et Louis XVI , la Reine ainsi que le reste de la famille royale furent arrêtés et emprisonnés au Temple.

La République pouvait commencer ?

Guillaume CRIEF


Autres recherches systématiques sur le WEB, évitez les corrélations hasardeuses ! ! :

En lancant des recherches sur internet on trouve:

Qu'il existe dans l'ile de Haiti une région appelée Trouin (voir carte en pdf)

Et une autre qui depuis des temps très éloignés se nomme Troina en Sicile, elle fait l’objet de plusieurs missions de recherches historiques avec fouilles etc… abondamment documentées sur Internet: voir les sites suivants

http://sicilia.indettaglio.it/ita/comuni/en/troina/troina.html    

Ce site propose une explication intéressante sur la naissance du toponyme.

" TROINA " dérive de l'antique Tragena qui signifie "élevage de chèvre" et qui est devenu ensuite Traina ensuite Troina "

http://www.siciliaoggi.it/tesori-di-sicilia.html?start=4

http://www.arch.cam.ac.uk/troina/analysis/index.html

Les Normands -Siciliens de TROINA écrivaient aussi  TROYNA  voir ici


Questions élucubratoires:

Pourrait il y avoir une relation existentielle entre TROYNA en Sicile  et notre TROYNS de  Provence ?
De même entre les TROUIN de BRETAGNE et ceux de PROVENCE ?
Quel pourrait être le dénominateur commun ?

On découvre aussi:

Des TROUIN dans l'histoire des Templiers: Voir dans Le Proces des Templiers

Des TROUIN dans les résistants au coup d'état de Napoléon, le petit: Ils sont ici

Et l'histoire typique d'un petit village, BAUDINARD aujourdhui SUR VERDON, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours : ICI

Les recherches purement étymologiques (onomastiques) ne donnent pas grand chose.......



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